dimanche 29 mars 2015

Jardiner - le Défi Potager #5 : les semences engagées de Kokopelli, contre la privatisation et l'uniformisation du vivant.

les tomates Kokopelli

Quand on se lance dans l'aventure potagère, on commence par réfléchir aux variétés que l'on veut ou que l'on peut avoir dans son jardin. Alors, on lit des livres, des blogs, des articles sur internet et on note sur un carnet les noms de baptême des variétés qui semblent les plus faciles à cultiver, les plus productives, les plus résistantes aux maladies, les plus juteuses ou les plus sucrées. Puis on va faire le tour des boutiques de graines, en vrai ou en ligne, et on cherche les fameux haricots "Pas-un-fil-promis-juré®", les tomates "Même-si-t'es-nulle-en-potager-je-pousse-tinkiet-pas®" ou les carottes "plus-sexy-tu-meurs-collection-printemps-été-2015®".

C'est ce que j'ai fait cette année, j'ai voulu mettre toutes les chances de mon côté... et j'ai commandé mes petits sachets de graines chez un grainetier conventionnel.

Et puis j'ai découvert Kokopelli, autant dire un autre monde. Et pour les graines qu'il me reste encore à commander, nul doute que, cette fois, je commande chez Kokopelli !



Avant de vous dire qui est Kokopelli, il faut avoir à l'esprit quelques éléments:



Il existe des milliers de variétés de semences différentes. Cette diversité de semences est un héritage qui nous est légué par 10,000 ans d’agriculture. Ces variétés correspondent à des terroirs ou des besoins déterminés; elles proviennent de nombreuses sélections au fil des siècles. Mais, comme l’explique Blanche Magarinos-Rey, avocate de Kokopelli, "depuis la révolution industrielle, nos systèmes agricoles se sont engagés dans un processus d’uniformisation à l’échelle planétaire qui, non seulement, a marqué la fin de la participation de l’agriculture au développement de la biodiversité, mais a également contribué à détruire la diversité existante ».

L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (la FAO) estime la perte de bio-diversité dans le monde des plantes cultivées à plus de 75%. Aujourd’hui, d’un pays d’Europe à l’autre, nous trouvons dans nos supermarchés les mêmes variétés de tomates, les mêmes carottes, poireaux ou pommes de terre. Et le Bio n'y échappe pas ! Cette triste uniformité provient de l’expansion des monocultures, de la standardisation des productions agricoles (à la demande, notamment, de la grande distribution), ainsi que de la promotion de variétés à haut rendement, mises au point pour ce nouveau mode industriel, au détriment de la diversité des variétés pré-existantes.


Les tomates parfaites de nos supermarchés

Sous couvert de progrès, nous avons pratiqué l’eugénisme sur les semences et réalisons aujourd’hui des millions de copies conformes d’un « individu », extrêmement sélectionné, considéré comme l’élite de sa catégorie. L’industrie chimique s’est engouffrée dans le secteur, mettant au point des semences qui ne peuvent se développer dans leur pleine capacité qu’associées à des produits chimiques. Ce secteur de la production de semences a ainsi atteint un fort degré de rentabilité et se trouve aujourd’hui très concentré, c’est à dire tenu par une poignée d’intervenants particulièrement puissants (les 10 premières entreprises semencières contrôlent aujourd’hui, à elles seules, près de 70% du marché mondial, d’après Blanche Magarinos-Rey).



Par ailleurs, il faut avoir en tête que cette uniformité génétique a eu pour conséquence d’accroître la vulnérabilité des cultures aux agents pathogènes : mildiou, phylloxera, etc… problème auquel l’industrie chimique répond en proposant de nombreux pesticides permettant de traiter ces pathologies. Et le marché n’est pas près de s’essouffler car des phénomènes de résistance de ces agents pathogènes se sont développés, qui appelleront à leur tour une solution que l’industrie chimique apportera sans nul doute...

Les semenciers inondent le marché avec ces variétés peu nombreuses et très calibrées, issues de sélections modernes, sur lesquelles ils perçoivent un Droit d’Obtention Végétale, c’est à dire des droits d’auteurs. Savez-vous qu’un agriculteur français ne peut semer l’année suivante le grain qu’il a lui-même récolté sans verser une contribution au semencier à qui il a pourtant déjà acheté la semence pour la première récolte? Et encore, ce droit de ressemer n'existe que pour une vingtaine de variétés. Pour les autres variétés, ressemer est un acte de contrefaçon, susceptible de poursuites judiciaires et de destruction de récoltes.




La bible de Kokopelli recense toutes les variétés conservées par l'association

Depuis 20 ans, l'association Kokopelli conserve et multiplie une immense collection de 3000 semences non appropriées et librement reproductibles. Kokopelli vend un très grand choix de semences de plantes potagères sur son site: kokopelli-semences.fr, et distribue gratuitement des semences dans des communautés paysannes du tiers-monde.

des carottes jamais vues avant, ni même imaginées !


Nous n’allons pas changer le monde avec notre petit potager, mais c’est l’occasion de soutenir un beau projet et de faire rentrer dans notre assiette familiale des légumes hors norme: des tomates de toutes les couleurs, des courges plus folles les unes que les autres, des goûts que nous n’avons peut-être jamais connus.


plus de 650 variétés de tomates différentes chez Kokopelli !
 
Faire un potager, voir les cotylédons qui sortent, les premières fleurs, les fruits qui apparaissent : c' est déjà une aventure touchante, mais y faire pousser des variétés hors du commun, là, je suis fière !… juste les mains dans la terre...






Kokopelli : http://kokopelli-semences.fr/


Le Défi Potager :
Le défi Potager #1 : lancement du défi, voici le plan de bataille
Le défi Potager #2 : le jardin en bacs textile et les premiers semis
Le défi Potager #3 : des nouvelles de nos semis
Le défi Potager #4 : rempotage des plants de courge, de menthe et d'impatiens
Le défi Potager #5 : les semences engagées de Kokopelli 
Le défi Potager #6 : comment faire pousser des légumes hors sol
Le défi Potager #7 : mois d'avril, l'accélération
Le Défi Potager #8 : les promesses du mois de mai et les premières récoltes 

mercredi 25 mars 2015

Ralentir - en cuisine : utiliser les fanes de radis

J'ai failli ne jamais sortir cet article, un mystérieux groupe de pression m'ayant à plusieurs reprises avertie par de sombres messages : "maman, ne publie pas cet article, cela va nuire fortement à la fréquentation de ton blog!", "Anne, tu ne vas quand même pas nous faire manger ça?". Mais je n'ai pas faibli devant les menaces. Voilà l'objet de la discorde.

Chez nous, on aime les radis. On achète une botte, on détache les radis et on jette le reste (au compost, certes, mais on jette quand même). Pour la première fois hier, je me suis demandée pourquoi je jetais les fanes de radis sans réfléchir. Après tout, n'ai-je pas vu, ici ou là, des recettes pour utiliser les fanes de radis? Si ça se trouve , c'est bon...?

Allez hop ! on essaye !



Pour commencer, les fanes en bon état prennent une petite douche dans l'eau légèrement vinaigrée et passent à l'essoreuse à salade.

Leurs copines, les 2 patates fripées et les 2 carottes dodues, les rejoignent bientôt, aussitôt suivies par leurs potes, les oignons.

Tout le monde au bain en petits morceaux avec un petit cube pendant 20 - 25 mn et zou, un coup de mixer plongeant.

On rectifie l'assaisonnement, on y jette quelques croutons à l'ail maison et... Hum, mais c'est bon en fait....






dimanche 22 mars 2015

Jardiner - Le Défi Potager #4 : rempoter menthe, plants de courge et impatiens.

Déjà la fin mars ! Le printemps est là, encore un peu frais, mais bien là. Tout le jardin se réveille grâce à la terre qui se réchauffe et aux heures d'ensoleillement qui augmentent.


Les semis de Potiron ont bien grandi dans leurs barquettes.


Il faut les rempoter dans des godets individuels et commencer à les acclimater aux températures extérieures. A installer en serre ou à rentrer à l'abri du froid à la première annonce de gel matinal.



J'ai de la menthe dans le jardin depuis quelques années, mais elle est fatiguée et fait bien triste mine. J'ai coupé de petites tiges en novembre et tenté le bouturage en verre d'eau. Cela fonctionne très bien. Des tas de petites racines se sont formées et la menthe, désormais rempotée, va retourner à l'extérieur, dans la petite serre, tout comme les Potirons, en attendant d'être plantée dans le jardin aromatique septentrional vers fin avril.


Enfin, souvenez-vous de ma tentative de bouturage d'impatiens en novembre (voir ici). Je pense que la bouturage a été trop tardif, car je n'ai qu'une bouture qui a survécu. Mais la voici, déjà fleurie!



Après avoir fait de belles racines tout l'hiver dans son verre d'eau, elle vient d'intégrer son petit pot de terreau.

 
Je le garde encore un peu à l'intérieur pour ne pas qu'elle s'enrhume et je la sortirai progressivement en avril.


Le Défi Potager :
Le défi Potager #1 : lancement du défi, voici le plan de bataille
Le défi Potager #2 : le jardin en bacs textile et les premiers semis
Le défi Potager #3 : des nouvelles de nos semis
Le défi Potager #4 : rempotage des plants de courge, de menthe et d'impatiens
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Le Défi Potager #8 : les promesses du mois de mai et les premières récoltes 

mercredi 18 mars 2015

Ralentir - Slow Cosmétique #6 : comment faire son déo naturel en stick

 Il y a un mois, nous nous lancions dans la fabrication de notre déo naturel (cliquer ici pour voir l'article). Il est simple à réaliser (5mn top chrono), il est très efficace (testé en conditions extrêmes : une semaine de ski !),  il sent bon tout en étant discret (vous devez me croire sur parole ;-), il est très bien toléré (mes 7 cobayes n'ont constaté aucune irritation et ce sont pourtant de  petites bêtes sensibles), il ne contient que des ingrédients naturels et il ne coûte vraiment pas cher. Mais il a un défaut : on s'en met plein les doigts quand on l'applique !



Heureusement, j'ai trouvé la solution ! Il suffit de le conditionner dans un stick à vis : pratique pour l'application et pratique pour voyager.

Vous pouvez réutiliser un stick du commerce vide après l'avoir bien nettoyé à l'eau chaude savonneuse et bien rincé, comme celui que j'ai utilisé pour Gilles (le blanc). Vous pouvez aussi en acheter un vide, j'en ai trouvé un mauve translucide chez Aroma-zone pour 1,50€, ce qui m'a semblé raisonnable.

les sticks vides, la tête en bas.
Mais alors, peut-être allez-vous vous demander, comme moi la première fois : "mais comment remplit-on ce truc qui a un fond qui n'est pas plein? mon produit va couler !" La solution est si simple que je me suis trouvée un peu bête de ne pas y avoir pensé tout de suite : ces sticks se remplissent à l'envers, c'est à dire, par le fond.

Pour remplir ces deux sticks (de 50ml chacun, ce qui est la taille standard de ce type de produits), il faut préparer les quantités suivantes :

- 100g d'huile de Coco
- 60g de bicarbonate de Soude (le plus fin possible, je prends le bicarbonate alimentaire de La Droguerie, qui convient bien)
- 40g de fécule (de pomme de terre, ou de maïs...)
- 10g de cire d'abeille
- 10 gouttes d'huile essentielle de lavande et 10 gouttes d'huile essentielle de palmarosa

la recette en pas à pas est ICI.

les sticks remplis, la tête en bas.


Une fois le mélange obtenu, et tant qu'il est encore liquide, remplir les contenants, qui sont posés sur la table la tête en bas, les bouchons bien vissés. Remplir jusqu'à ce que la grille qui supporte le stick de déo soit recouverte, pas plus haut.

Le stick qui vient d'être rempli, avant son passage au réfrigérateur


Mettre ensuite les sticks au réfrigérateur, toujours tête en bas, pour que le mélange se fige bien. Après quelques heures, sortez les du réfrigérateur, passez les sous un filet d'eau chaude pour que le stick n'accroche pas à la paroi et actionnez la molette : ça marche !

Les sticks tolèrent bien les 22/23°C de la salle de bain grâce à la cire d'abeille. Pas besoin de les stocker au réfrigérateur. Ils se conservent très bien à température ambiante. Il faut juste éviter de les laisser toute la journée derrière la fenêtre ensoleillée ou de les poser sur la tablette qui coiffe le radiateur... bien sûr...

Combien me coûte chaque remplissage ?

- 50g d'huile de Coco = 1€
- 30g de bicarbonate de Soude = 0,21€
- 20g de fécule (de pomme de terre, ou de maïs...) = 0,08€
- 5g de cire d'abeille = 0,11€
- 5 gouttes d'huile essentielle de lavande et 5 gouttes d'huile essentielle de palmarosa : négligeable.

Total : 1,40€ par déo et 5mn de travail.

Les contenants sont réutilisables à volonté. Le contenant blanc, qui provient d'un déo de parfumerie cher, est plus solide et plus facile à utiliser que le mauve, dont la molette présente une prise en main un peu moins facile. Néanmoins, les deux fonctionnent bien. L'idéal reste bien sûr de récupérer un contenant plutôt que d'en acheter un nouveau.

A vous de jouer !


Les alternatives slow que j'ai adoptées :

le masque à la carotte
le gommage corporel au marc de café
se laver les cheveux au savon et faire une eau de rinçage maison pour des cheveux qui brillent
Le spray éclaircissant maison pour les cheveux
L'huile de pâquerettes maison : un super sérum hydratant pour le buste, les courbatures et les bleus
Le shampooing sec maison pour espacer les "vrais" shampooings et les brushings
Le Baume à lèvres orange - coco - miel
Ma poudre pour le teint et mon blush maison
Faire son déo naturel en stick
La recette des Bombes de Bain
Remplacer la crème hydratante : la recette du sérum hydratant
Remplacer le démaquillant : se démaquiller à l'huile végétale
Le déodorant naturel, hyper efficace, qui sent bon, et qui ne coûte pas cher !
Le gommage visage et corps  pour lequel vous avez forcément les ingrédients dans votre cuisine !

dimanche 15 mars 2015

Ralentir - Slow Ménage #2 : mon nouveau produit lave-vaisselle

Encouragée par mon expérience très positive de la lessive écolo (ICI), il a fallu que je me penche sur le deuxième gros consommateur de produits archi-polluants dans la maison : le lave-vaisselle.



Mine de rien, nous ne sommes pas loin de le faire tourner tous les jours et ces tablettes hyper lookées/marketées avec leur boule rouge, leurs 2 couleurs, ou leurs paillettes, ne me disent rien qui vaillent... ni pour les résidus qu'elles peuvent laisser sur la vaisselle (et que nous ingérons vraisemblablement), ni pour les rejets dans l'environnement.

Le détergent pour lave-vaisselle classique contient des phosphates et des phosphonates, substances qui ne sont pas entièrement éliminées par les stations d'épuration et qui, par conséquent, parviennent aux cours d'eau, provoquent leur eutrophisation et sont à l'origine de la prolifération d'algues qui asphyxient la faune aquatique. Les phosphates font partie des 1ers responsables de la pollution de l'eau. On y trouve aussi des polycarboxylates (PCA) qui sont issus de la pétrochimie, industrie très polluante et enfin des tensioactifs, qui sont des détergents de synthèse qui peuvent féminiser certains animaux et diminuer la production de spermatozoïdes chez l'homme. Eh ben, tout ça dans une tablette de lave-vaisselle? Vous n'allez plus jamais la regarder de la même façon, n'est-ce pas?



Après la lessive écolo, voici la recette de produit pour le lave-vaisselle écolo : facile, économique et efficace !

Les ingrédients :
- 100g (6 CS) de cristaux de soude anhydres
- 100g (6 CS) d'acide citrique en poudre
- 100g (6 CS) de bicarbonate de sodium
- 100g  (6 CS) de sulfate de magnésium, également appelé sel d'Epsom.
- 20 gouttes d'huile essentielle (de citron par exemple).



Mise à jour :
Après quelques essais d'amélioration, j'ai trouvé une recette plus efficace, plus simple et encore moins chère dans le livre de Béa Johnson:

- 400g (24 CS) de cristaux de soude anhydres (c'est à dire exempts de toute humidité. Les cristaux de la Droguerie écologique conviennent bien, pas ceux de St Marc qui sont humides et qui vont provoquer une jolie petite réaction de production de gaz carbonique quand leur humidité va se combiner à l'acide citrique).
- 100g (6 CS) d'acide citrique en poudre
- 150g (9 CS) de sel fin

Tout mélanger.





Le résultat est bon. Les verres ont de légères traces, un peu comme des verres lavés à la main qui auraient séchés tous seuls sur l'évier (mais honnêtement, ils n'étaient pas toujours impeccables non plus avec le produit conventionnel). Pour le quotidien, cela nous convient parfaitement. Si on reçoit du monde, on essuie nos verres quand ils sont encore mouillés pour n'avoir aucune trace.




A chaque lavage :
- remplir avec cette poudre le réceptacle à détergent du lave-vaisselle.
- s'assurer que la réserve de sel est approvisionnée (le gros sel "de base" fait le job : pas besoin d'acheter le fameux sel vendu pour cet usage et qui est bien sûr bien plus cher).
- remplir la réserve destinée au produit de rinçage avec du vinaigre blanc afin que les verres en particulier ne soient pas pleins de traces de calcaire après le séchage.

Enfin, pour que cela fonctionne bien sur la durée, il faut bien entendu nettoyer régulièrement son lave-vaisselle : passer un torchon imbibé de vinaigre blanc sur les joints (vous aurez des surprises...) puis un cycle à vide à haute température avec 2 poignées de bicarbonate et deux verres de vinaigre blanc.

Du côté du Slow Ménage, nous avons aussi adopté :

La lessive écolo maison

Le nettoyant multi-usage pour tout nettoyer dans la maison

mercredi 11 mars 2015

Jardiner - Le Défi Potager #3 : des nouvelles de nos semis



La nature fait des miracles et commence à se manifester à certains endroits, pour la plus grande joie de Pierre et Elise, jardiniers en herbe. Voici quelques nouvelles de nos semis, effectués début février (voir ici) et de notre tentative de bouturage d'impatiens (cliquer là).



Les semis de courges sont les plus prometteurs : les cotylédons (les deux première feuilles qui sortent de la graine) sont maintenant rejoints par les vraies feuilles ! Les 3 variétés semées ont poussé : les potirons rouges, les potirons verts et les courges butternut, chacun à son rythme : il aura tout de même fallu 3 à 5 semaines pour que les pousses apparaissent ! La patience et la confiance sont donc les indispensables compagnons du jardinier en herbe. Maintenant, ne pas laisser sécher le substrat des barquettes !!



Les semis de laitue sont bien là mais encore très fragiles. Nous les trouvons un peu hauts et frêles, à suivre...



Quant aux bacs textiles, rien à l'horizon du côté des fèves. Peut-être les a-t-on semées trop précocement? Si rien n'arrive d'ici fin mars, nous re-sèmerons quelques graines. Mais peut-être sommes-nous aussi trop pressés? patience....



En revanche, les graines de mesclun commencent à montrer timidement le bout de leurs feuilles. Il est temps de procéder à un deuxième semis par-dessus le premier pour s'assurer une récolte en continu.



Enfin, nous avions tenté le bouturage des impatiens juste avant l'hiver. Le résultat est mitigé : une seule tige a survécu à l'hiver dans notre cuisine, mais elle est en pleine forme ! Elle a formé tout plein de petites racines et sera bientôt installée dans un petit godet de terre afin d'aller s'épanouir en mai dans un pot du jardin. Je pense que j'ai prélevé les tiges destinées aux boutures trop tardivement (novembre). Cette année, je le ferai dès septembre.


Le Défi Potager :
Le défi Potager #1 : lancement du défi, voici le plan de bataille
Le défi Potager #2 : le jardin en bacs textile et les premiers semis
Le défi Potager #3 : des nouvelles de nos semis
Le défi Potager #4 : rempotage des plants de courge, de menthe et d'impatiens
Le défi Potager #5 : les semences engagées de Kokopelli 
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dimanche 8 mars 2015

Ralentir - Slow Cosmétique #5 : la recette des bombes de bain





Aujourd'hui, on est slow, mais on est fun ! On fait des bombes pour le bain !



Vous vous demandez bien ce dont il s'agit ! Et bien, ces bombes de bain sont des galets effervescents destinés à parfumer le bain et à amuser les enfants.



Le principe est le même qu'un cachet effervescent d'aspirine ou de vitamine C quand on le plonge dans l'eau.



La réalisation n'est pas très compliquée. Il vous faudra les ingrédients suivants :
- fécule de maïs (16 CS / 150g)
- bicarbonate de sodium (6 CS / 120g)
- acide citrique en poudre (8 CS / 120g)
- huiles essentielles de votre choix (à doser selon l'huile essentielle utilisée)
- de l'eau ou un hydrolat en vaporisateur (environ 40ml)
- des colorants alimentaires (facultatif)



- Mélanger le bicarbonate, l'acide citrique et la fécule.
- Ajouter les huiles essentielles. J'ai choisi des HE d'orange douce et de lavande qui ont pour vertu de préparer au sommeil.
- Mettre quelques gouttes de colorant alimentaire dans le vaporisateur d'eau ou d'hydrolat, puis vaporiser 5 ou 6 fois le mélange pour l'humidifier. Bien mélanger pour répartir l'humidification et renouveler l'opération de nombreuses fois.



Quand le mélange est suffisamment humide pour s'agglomérer et tenir quand on le compresse, arrêter les pulvérisations. Il ne faut pas humidifier à l'excès la préparation sinon l’effervescence va démarrer.



Bien tasser la préparation dans des moules, ici, des moules à muffins, mais tout est possible : silicone ou moule métallique. J'ai alterné des couches de préparation colorée en bleu et des couches de mélange coloré en rose. Il faut vraiment compresser la préparation pour qu'elle se tienne bien ensuite.



Attendre au moins 2 heures que le mélange sèche dans un endroit tempéré (c'est à dire, ni sur le radiateur, ni dans le garage en plein hiver). Puis démouler.



Il n'y a plus qu'à les installer dans la salle de bain...



Et attendre le prochain bain pour les utiliser !

Une idée à retenir pour des petits cadeaux. On peut varier les parfums à l'infini et l'effervescence a un petit côté fascinant. Bien sûr, c'est un cadeau slow : sans produits polluants et issus de la pétrochimie.

Les alternatives slow que j'ai adoptées :

le masque à la carotte
le gommage corporel au marc de café
se laver les cheveux au savon et faire une eau de rinçage maison pour des cheveux qui brillent
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Remplacer la crème hydratante : la recette du sérum hydratant
Remplacer le démaquillant : se démaquiller à l'huile végétale
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Le gommage visage et corps  pour lequel vous avez forcément les ingrédients dans votre cuisine !

mercredi 4 mars 2015

Tricoter - Un snood pour Rachel



Un nouveau col, tricoté cette fois pour Rachel, qui a besoin d'un peu de réconfort pour passer un hiver difficile.

Laine Bravo Big de SMC, prévue pour aiguilles 10 mais tricotée ici avec des aiguilles n°12. 1 pelote suffit puisqu'elle fait 200g !



Nouvelle version de mon modèle de col fétiche, cette fois avec une grosse laine et de grosses aiguilles : cela va très très vite et c'est toujours aussi facile !



- monter 24 mailles
- tricoter au point mousse pendant 65 cm.
- rabattre
- assembler comme sur le schéma : A sur A.
- plier pour faire un revers et coudre un gros bouton à l'endroit qui semble le plus approprié de façon à finir le col joliment. Les mailles étant larges, le bouton n'a pas besoin de boutonnière. On peut le boutonner à l'endroit que l'on veut et arranger le col de façon différente à chaque fois qu'on le porte !



Et voilà !




D'autres idées très faciles pour se lancer, ou se relancer, dans le tricot :
 
Tricoter un snood taille adulte pour Rachel
Tricoter un gilet manches courtes taille 4 ans au point mousse
Tricoter une robe pour la poupée Lammily
Tricoter une nouvelle robe pour la poupée Lammily
Tricoter un col et un bonnet en 18-24 mois
Tricoter un bonnet taille adulte au point de riz pour Sophie
Tricoter des cols asymétriques pour adultes
Tricoter un chapeau cloche feutré taille enfant
Tricoter un col et un béret taille enfant
Tricoter un pull pour enfant très facile et très rapide

dimanche 1 mars 2015

Ralentir - Slow Cosmétique #4 : hydrater sa peau : la recette du sérum hydratant

Vous avez déjà remarqué ces sérums à base d'huiles qui sont vendus à prix d'or dans les parfumeries? N'ayant jamais osé mettre de l'huile sur mon visage jusque là, je ne me suis jamais laissée tenter.

On n'hydrate pas la peau en la tartinant de crème pleine d'eau. En réalité, avoir une peau bien hydratée passe par une peau dont la barrière de l'épiderme retient bien l'eau qu'elle contient et l'empêche de s'évaporer. C'est précisément les molécules lipidiques de la peau qui empêchent l'eau de s'évaporer.  Et hydrater sa peau doit venir de l'intérieur : d'où l'importance de boire beaucoup d'eau.

Quand on applique une crème hydratante, ce qui fait l'hydratation de la peau, provient des corps gras que la crème contient car ils constituent un film sur notre peau qui empêchent l'évaporation. Dans les cosmétiques conventionnels ces éléments sont souvent des huiles minérales ou des paraffines, donc des produits issus de la pétrochimie.

Pas besoin de tout changer du jour au lendemain. Aujourd'hui, je change ma manière d'hydrater ma peau !



Je me suis inspirée de la recette du Sérum Hydratant que Julien KAIBECK propose dans son livre, Adoptez la Slow Cosmétique :

les ingrédients :
- 15ml d'huile végétale de jojoba.
- 15ml d'huile végétale de noyaux d'abricot.
- 4 gouttes d'huile essentielle de lavande
- 4 goutes d'huile essentielle de géranium
- 2 gouttes d'huile essentielle de niaouli

la recette :
- verser les ingrédients dans un flacon codigoutte en verre ambré de 30ml parfaitement nettoyé (je l'ai plongé dans l'eau bouillante pour le stériliser. Vous pouvez récupérer un flacon d'huile essentielle).
- bien agiter et fermer le flacon, c'est tout !



Le prix de revient de ce sérum est négligeable car on n'en utilise que quelques gouttes matin et soir.

Pour ma part, après avoir nettoyé mon visage, je pulvérise de l'hydrolat de rose ou de lavande sur mon visage, puis j'applique environ 5 gouttes de sérum le matin sur l'ensemble du visage et le cou. Le soir, je monte à 8 gouttes. Je n'utilise plus de crème hydratante : je passe directement au fond de teint le matin.

Ces deux huiles végétales sont non-comédogènes, elles ne vont donc pas provoquer l'apparition de boutons. Les huiles essentielles utilisées sont à choisir en fonction des effets recherchés :

- pour les peaux sensibles, qui sont sujettes à la couperose, utiliser, pour 30ml d'huiles végétales, 8 gouttes d'huile essentielle d'hélichryse italienne et 2 gouttes d'huile essentielle de géranium.
- pour les peaux à tendance acnéique, utiliser du tea tree.



En cas de petit bouton qui pointe son nez : une ou deux gouttes de vinaigre de cidre bio sur un coton humide et le petit bouton disparaitra bien vite.

L'huile de jojoba est parfaite pour les peaux grasses et acnéiques car son application quotidienne provoque une baisse de la production de sébum au bout de quelques semaines.

Il existe des centaines d'huiles végétales différentes, chacune ayant des propriétés bien à elle. Combinées avec la ou les bonnes huiles essentielles, nul doute que vous trouverez la recette qui convient à votre peau.

J'ai bien regardé également les recettes de crème hydratante. Mais les crèmes hydratantes contiennent de l'eau, contrairement au sérum, elles sont donc sensibles à la prolifération des bactéries. Outre le fait qu'il faut faire preuve d'une hygiène absolument irréprochable pour fabriquer sa propre crème hydratante, il est nécessaire d'y ajouter des agents conservateurs et elle ne peut être conservée au-delà de 2 ou 3 semaines, ce qui en fait une formule assez contraignante. Le sérum à base d'huiles végétales est bien moins contraignant.

Après quelques semaines de ce super sérum: adieu boutons et peau qui tire ! Plus besoin de dépenser 20 ou 30 euros tous les mois pour une crème hydratante aux ingrédients mystérieux !

Et vous, vous essayez quand les huiles végétales ?

Les alternatives slow que j'ai adoptées :

le masque à la carotte
le gommage corporel au marc de café
se laver les cheveux au savon et faire une eau de rinçage maison pour des cheveux qui brillent
Le spray éclaircissant maison pour les cheveux
L'huile de pâquerettes maison : un super sérum hydratant pour le buste, les courbatures et les bleus
Le shampooing sec maison pour espacer les "vrais" shampooings et les brushings
Le Baume à lèvres orange - coco - miel
Ma poudre pour le teint et mon blush maison
Faire son déo naturel en stick
La recette des Bombes de Bain
Remplacer la crème hydratante : la recette du sérum hydratant
Remplacer le démaquillant : se démaquiller à l'huile végétale
Le déodorant naturel, hyper efficace, qui sent bon, et qui ne coûte pas cher !
Le gommage visage et corps  pour lequel vous avez forcément les ingrédients dans votre cuisine !